
Dans un monde saturé de contenus, d’avis, de postures et de « personas », une chose devient précieuse, presque rare : la vérité.
Pas la vérité absolue, mais la sincérité, l’authenticité dans l’expression. La capacité à montrer ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on incarne — au-delà du vernis, des injonctions à bien faire ou à paraître “pro”.
Et si être vrai était aujourd’hui le levier le plus puissant de différenciation ?
Être vrai, ce n’est pas être brut
Beaucoup confondent authenticité et transparence intégrale. Être vrai, ce n’est pas se mettre à nu en permanence, ni se livrer sans filtre. C’est plutôt parler depuis un espace aligné, depuis quelque chose d’intègre, qui sonne juste.
C’est dire ce que l’on pense quand c’est utile, assumer ses contradictions et oser dire « je ne sais pas », ou « je ne suis plus d’accord avec ce que je disais hier ».
En communication, cela change tout.
Car ce qui touche, ce qui mobilise, ce qui crée du lien — ce n’est pas la perfection. C’est l’humanité. Et l’humanité, ça passe par l’incarnation.
L’ère de la communication incarnée
La communication incarnée, c’est l’art de relier le fond et la forme. C’est arrêter de se demander « comment je dois paraître » pour se poser plutôt la question :
« qu’est-ce que j’ai vraiment envie d’exprimer ? »
Et de là, choisir le bon canal, la bonne énergie, le bon format.
C’est une pratique qui demande du courage, de l’écoute et une certaine forme de dépouillement. Mais elle est d’une efficacité redoutable pour :
- créer de la confiance,
- attirer les bonnes personnes (clients, partenaires, équipes),
- construire une image durable, basée sur l’alignement, pas sur l’effet waouh.
Dans un monde en représentation, le vrai crée un effet de levier
On parle beaucoup de stratégie, de visibilité, de branding. Ce sont des outils puissants… à condition de ne pas se perdre dedans.
Être vrai, c’est retrouver le centre de gravité de son message. C’est assumer son ton, ses références, sa façon d’être. Et c’est en cela que l’authenticité devient un levier d’impact.
Dans L’Almanach de Naval Ravikant, il est dit :
« Le secret pour sortir du piège de la compétition, c’est l’authenticité. Trouver le truc que vous savez faire mieux que quiconque, parce que c’est ce qui vous botte plus que tout, et personne ne pourra rivaliser avec vous.«
Le vrai ne se copie pas.
Le vrai crée une résonance unique.
Et c’est là que commence l’influence.
Être vrai, ça s’apprend ?
Oui. En partie.
Ça demande de :
- ralentir pour mieux s’écouter,
- choisir ses mots comme on choisit une note juste,
- accepter d’être parfois incompris·e, mais toujours aligné·e,
- ne pas céder à la tentation de faire « comme tout le monde ».
Mais la bonne nouvelle, c’est que ça se cultive.
Et qu’il n’y a pas besoin de « se réinventer » pour être vrai.
Juste de se reconnecter à ce qu’on a toujours été.
La communication incarnée, c’est choisir d’exister plutôt que de performer.
Dans un monde en représentation permanente, être vrai est un acte radical, presque politique.
C’est ça, ma vision de la communication. C’est comme ça que j’aide mes clients à révéler : leur voix propre. Leur posture juste. Leur message essentiel.