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Pourquoi les dirigeants ne prennent pas le temps de se poser les bonnes questions ?

Prendre le temps de se poser les bonnes questions

Pourquoi les dirigeants ne prennent pas le temps de se poser les bonnes questions ?

Dans un monde où l’efficacité est reine, beaucoup de dirigeants pensent que leur rôle est de « faire avancer la machine ». Résultat : ils enchaînent les décisions, les réunions, les urgences… au point d’en oublier le sens de leurs choix.

“Je cours du matin au soir. Je sais que je dois prendre de la hauteur… mais je n’ai jamais le temps.”
Éric, dirigeant d’une PME industrielle lyonnaise de 40 personnes.

 

Laurent a repris l’entreprise familiale il y a deux ans. Ses journées sont pleines. Il gère les équipes, les clients, les devis, la production. 

Un conditionnement culturel : le dirigeant ne doute pas

Notre culture valorise le chef d’entreprise qui sait où il va, qui est visionnaire, rapide, solide.
Mais la vérité, c’est qu’un dirigeant qui doute intelligemment est souvent bien plus puissant qu’un leader enfermé dans l’action automatique.

“Pendant des années, j’ai cru qu’un bon patron devait être sûr de lui. J’ai mis du temps à comprendre que mes vrais leviers étaient dans mes zones de flou. Savoir se remettre en question et rester humble.”
Isabelle, fondatrice d’un centre de formation en pleine croissance.

Isabelle a fait un vrai virage dans sa posture de dirigeante quand elle a accepté de revenir aux fondations de son entreprise : pourquoi elle avait créé cette structure, pour qui, et avec quelle intention profonde. Cela a transformé sa manière de communiquer… et de piloter.

La peur de ce qu’on pourrait découvrir

Se poser les bonnes questions, c’est parfois ouvrir une boîte de Pandore :

  • Et si je réalisais que je ne suis plus aligné avec ce que je fais ?

  • Et si je devais faire des choix radicaux ?

  • Et si j’avais construit quelque chose qui ne me ressemble pas ?

Ce sont des questions puissantes, inconfortables. Mais elles sont le point de départ de toute transformation sincère.

Et si on retournait la question ?

Et si ne pas se poser les bonnes questions était le vrai risque ?

Le risque de perdre le sens.
Le risque d’être inefficace à long terme.
Le risque de construire une entreprise déconnectée de soi.
Le risque d’attirer les mauvais clients.
Le risque de passer à côté de sa mission.

Ce que j’observe dans mes accompagnements

Quand je travaille avec des dirigeants sur leur positionnement, leur communication ou leur marque personnelle, les vraies réponses ne viennent jamais en premier lieu.

Elles émergent quand on crée un espace de recul.
Quand on sort de l’urgence.
Quand on accepte de se regarder vraiment.

C’est à ce moment-là que surgit ce qui fait la différence : une vision singulière, un message clair, un alignement puissant. Et c’est à partir de là qu’on peut construire une communication qui attire, engage, fidélise.

En conclusion : prendre le temps, c’est gagner du temps

La seule manière de gagner en efficacité durable, en clarté stratégique, et en impact dans sa communication, c’est de revenir à soi.

Se poser les bonnes questions n’est pas un luxe. C’est une nécessité.

 

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